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Les rives des songes
Les rives des songes
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22 juin 2015

Il faut que tu me pardonnes

Je viens de refermer la porte derrière moi
Je pense l’avoir fermée pour la dernière fois
Je ne me retourne même pas
Je pense que le temps est fini est pour moi
La roue a tournée, la vie doit continuer
Un désavoeux, je suis plus rien à tes yeux
Un plus un n’ont jamais fait deux
On a pas réussi l’équation
Ni même l’adéquation
Si ne qua none, qu’une femme et un homme
Font une seule et même personne
On s’est aimé, puis déchiré
On s’est pardonné, on s’est désiré
Puis on s’est redéchiré
On s’est perdu, on s’est battu
On a pleuré sur des lacs gelés
Des larmes salées sur nos vies entredéchirés

Il faut que tu me pardonnes
Si parfois je déraisonne
Qu’entre nous tout déconne
Il faut que tu me pardonnes
Entre pleurs, peines et fiel
Sourire, joie et merveille
Faisons l’amour au soleil
Donnons-nous un chance
Pour que tout recommence

Le ciel s’est soudain assombri
La tristesse et l’amertume dans mon esprit
Ont succeder à ce rêve à jamais déchu
Celui d’un amour éperdu
Puis tout a basculé, j’ai repris ma liberté
S’en ai décidé ce matin, je t’ai laissé
Et pourtant au fond de moi
Epris d’un profond émoi
Je n’aime que toi, je ne vis que pour toi
Et pourtant je me suis levé,
sans même te regarder
Je ne t’ai même pas donné un dernier baiser
J’ me suis habillé, je t’ai abandonné
J’ai même pas pris un café
Je me suis barré, vite fait bien fait
La porte n’a même pas claqué

Il faut que tu me pardonnes
Si parfois je déraisonne
Qu’entre nous tout déconne
Il faut que tu me pardonnes
Entre pleurs, peines et fiel
Sourire, joie et merveille
Faisons l’amour au soleil
Donnons-nous un chance
Pour que tout recommence

Puis tu t’es réveillé, tes doigts ont cherché
Mon dos à caliner, mais tu n’as trouvé
Qu’un immense pieu abandoné
Tu as tout de suite compris que je suis partis
La veille on s’était encore engueuler
Balancer des insanités, si souvent répétés
J’avais menacer de te quitter
Tu t’en ai moqué, je ne l’ai supporter
Tu es sonné, T’as les yeux embués
Tu t’es blottis, sous tes draps salis
Par mon odeur qui plane dans ton lit
Tu t’es recroquevillé, comme une gamine abandonné
Les mains appuyées sur ton ventre gonflé
par des spasmes répétés, t’es si blessés
Que t’as vidé toute ta haine dans la cuvette des WC
Tu as balancé le peu d’affaire que j’avais laissé
Dans un sac poubelle que t’as tout suite jeté
En m’affublant de jolie nom d’oiseau
Je ne suis plus que pour toi un beau salaud

Il faut que tu me pardonnes
Si parfois je déraisonne
Qu’entre nous tout déconne
Il faut que tu me pardonnes
Entre pleurs, peines et fiel
Sourire, joie et merveille
Faisons l’amour au soleil
Donnons-nous un chance
Pour que tout recommence



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