L'histoire de Sony 2

Dans un square comme on en vois tant
Les feuilles mortes sont balayés par le vent
Sony est assise sur un banc
Les bras ballants
Elle regarde jouer ses enfants
Et qui se chamaillent comme deux garnements
Parfois quelques sourires de pauvres errants
coureurs et sombres passants
Lui jettent quelques sourires insignifiants
Et soudain l’ennui la prend
Une fuite en avant
Cendrillon attend son prince charmant
Et elle attend
Sony Attend
Cet instant présent
Mais elle garde espoir ce dit en passant
Un espoir permanent et si présent
Dans ce monde devenu si noir et pesant
Il n’est jamais trop tard et pourtant
Pourquoi se dit elle ? est ce que je me mens
Je suis encore belle…et pourtant
Pourquoi n’est ce pas moi? elle sait pas vraiment
Pourquoi n’est ce pas mon instant
Elle en a marre d’être maman à plein temps
D’etre à la fois le père et la maman
Elle désire rencontrer son amant
Qui l’enlèvera de ce monde amère et désolant



Alors Sony chante elle chante à l’ombre des épicéas
des mots encore des mots par ci par là
ces mots qui rime avec toujours et non avec les aléas
D’une vie qui n’en finit pas de ce monde ici bas
Elle chante des paroles et des mots d’amour par ci par là
vertigineux sensationnelle et immédiat
Alors elle rêve elle rêve d’être dans ses bras
Elle désire briller à son tour face aux médias
parmi les étoiles les passionnaria
Elle attend le moment où le jour viendra
En haut de l’affiche elle sera
comme une étoile de cinéma
Fuir cette cafétéria
qu’elle astique comme une paria
Aimer jusque dans l’au delà
Dans le firmament le soleil brillera
Elle deviendra la princesse des sous bois
D’un prince charmant qu’elle aimera
D’un amour que seul la mort séparera
Mais Sony rêve car cet instant n’existe pas
Ces moments n’existe pas
Ils ne sont que dans sa tete et pas là
Sony pleure sur son sort d’ici bas
Elle n’a plus la foi
Juste quelques émois
dans les bras de ses hommes sans lois
Qui profite de ses faveurs et de ses bas
comme une fille de joie
Alors Sony se perdra
dans une folie dont on ne reviens pas
L’alcool la cocaine l’aidera
Dans un caniveau on l’a retrouvera
Ou au bout d’une corde elle se balancera
Ainsi Sony finira
Car au moins dans l’au delà
La souffrance disparaitra
Et on l’oubliera
Car le vent l’emportera
Son âme errante planera
et nous enveloppera
Elle nous pardonneras
Et nous laveras de nos pêchées d’ci bas
Et le vent l’emportera