Paris Midnight

Paris by night,
Paris Midnight
Quai de la gare,
Quai d’l’enfer
C’est l’heure où Les zonards
trainent leurs docks
Dans les couloirs de Saint Lazare
Tandis que Marie-Madeleine
s’tape son dernier rencard
avec cette ordure de connard
qui confond amour et soumission
avant d’aller se faire défoncer le visage
par son mac qui la fait tapiner dans ce bar;
Paris Asphixie
Spotlight
Pigalle huit heures du soir
On entend le claquement à l’unisson
des talons aiguilles sur les trottoirs
des hotesses à moitié vêtue
devant les devantures mal éclairé
Des clubs échangites ou non.
Paris by night.
Paris solitude, Paris turpitude.
Tandis qu’à Stalingrad les derniers paumés
se font sauter le caisson
En s’enfonçant leur aiguille
Pour atteindre l’éternité usurpé.
Mais dans les soi-disants quartiers nantis
Entre Auteuil et la Russie
c’est le carousel de voiture
qui roule à petite alllure
ou de vieux cochons décrépie
et vieilles chattes cramoisie
cherchent chaire fraiche et filet mignon
Ces touts petits tendrons
Excellent à se faire défoncer le croupion
Pour quelques menus billets ridicules
Qui à l’aide de ses miraculeuse petite pillules
Pourront peut-etre survivre à leur désillusion
Paris la nuit
C’est Paris sans style
C’est Paris survie.
On entend les sirènes du SAMU
C’est surement un SDF disparu
Ces laissés pour compte de la cité
Mis au banc par la société
Paris ma belle
Paris l’éternelle
Mais Paris poubelle
On ne tourne pas la même scène
Quel que soit le côté de la Seine